mardi 24 avril 2012

couleur du sexe : et les daltoniens dans tout ça ?


Slate.fr

Qu'est-ce que la couleur du sexe des femmes a à voir avec l'évolution?

Des scientifiques ont voulu savoir si les hommes étaient aussi attirés par le rouge lorsqu'il s'agit du sexe des femmes.

Heureusement, ce n'est pas en 50 niveaux de gris –du moins, pas avant bien après la ménopause– mais la vulve humaine se décline effectivement en plusieurs nuances de rose. Cette couleur compte des centaines de déclinaisons officielles, et je suppose qu'un gynécologue industrieux ou qu'un coureur de jupons particulièrement zélé pourrait finir par tomber sur un modèle balais, un autre pelure d'oignon ou même tirant vers l'incarnat.
Mais selon une récente étude, menée par les anthropologues Sarah Johns, Lucy Hargrave et Nicholas Newton-Fisher de l'Université du Kent, la vision traditionnelle faisant de ce gradient chromatique naturel une inspiration libidineuse pour les mâles de notre espèce –le fameux plus c'est rouge, mieux c'est– est profondément erronée.

Le rouge chez les primates comme signe de fertilité

Leur recherche, publiée au début du mois dans la revue PLoS ONE, testait une théorie sur la couleur labiale idéale, aussi connue sous le nom d'hypothèse de la «saillie sexuelle». Pour de nombreux biologistes évolutionnaires –et peut-être aussi certains couturiers et fabricants de maquillage–  les hommes trouvent la couleur rouge particulièrement stimulante car cela leur rappelle, à un niveau enfoui et à l'échelle de l'évolution, la façon dont les organes génitaux d'une femme rougissent quand sa réceptivité sexuelle est maximale, sans doute juste avant l'ovulation.
Chez de nombreuses espèces de primates du vieux monde, la turgescence anogénitale des femelles fait office de signalisation lumineuse et marque leur pic de fertilité, ce qui fait que même si, dans notre espèce, de tels gonflements ont progressivement disparu au cours de l'évolution –imaginez un peu l’épreuve que représenterait l'enfilage d'un jean slim avec l'arrière-train régulièrement bouffi des babouins– des scientifiques ont estimé que les effets visuels du rouge subsistaient toujours dans le cerveau de l'homme moderne.

La préférence des hommes pour le rouge

Déjà en 1966, les sexologues William Masters et Virginia Johnson, pionniers de la discipline, constataient l'existence de «lanternes rouges» aux portes des bordels, de cartes rouges pour fêter la Saint-Valentin, de lingerie rouge, de rouge à lèvres et de rouge à joues et se demandaient si l'attrait de la couleur rouge dans la réponse sexuelle humaine n'était pas une conséquence de l'ovulation cachée (et, la plupart du temps, du sexe caché) des femelles humaines.  
La préférence masculine pour la couleur rouge tient d'ailleurs d'un effet solide et démontrable: à travers les cultures, les hommes trouvent les femmes plus attirantes lorsqu'elles sont ornées de rouge ou quand elles apparaissent sur un fond rouge, souvent même sans avoir conscience de ce biais.

Pas facile, de tester l'hypothèse de la saillie sexuelle

Mais il y a (au moins) un problème avec cette explication axiomatique: personne n'a jamais pris la peine d'observer comment les hommes réagissaient face à de véritables organes génitaux rouges. Une telle omission est pour le moins surprenante. Compte-tenu de l'hypothèse de la saillie sexuelle, pour qui les habits et le maquillage rouge symbolisent de véritables vulves écarlates, on devrait s'attendre à observer une préférence pour la chose en elle-même et sa soi-disant réceptivité.
Une fois cette faille dans notre compréhension identifiée, Johns et ses collègues ont décidé de tester cette idée à l'aide d'étudiants hétérosexuels. Quand ils leur ont présenté des vulves de différentes couleurs –rien de carnavalesque, cela dit, juste quelques nuances situées sur le spectre naturaliste des rouges rosés– quelle fut celle qu'ils trouvèrent la plus attirante?
L'expérience pourrait sembler relativement simple, mais tester l'hypothèse de la saillie sexuelle dans des conditions de laboratoire s'est révélé plus compliqué que prévu. En premier lieu s'est posé la question de l'acquisition d'images de vulves appropriées à l’évaluation.

À la recherche de vulves non retouchées

Un scientifique digne de ce nom ne peut se contenter d'aligner ces dames en rang d'oignon et leur faire exhiber volontairement leurs lèvres dans un grand bouquet de roses génitales prêtes pour l'examen visuel.
De telles recherches exigent une attention aux petits détails du «dispositif expérimental» qui, dans le cas présent, consistait en une série de photographies en gros plan et méticuleusement sélectionnées de parties génitales représentatives.
L'utilisation de telles images a permis aux chercheurs d'exclure des différences de morphologie vulvaire, où l'on trouve en réalité une variabilité considérable et d'ailleurs très peu étudiée. Les auteurs précisent pourtant que ces photos ont été très dures à trouver: «des images explicites d'organes génitaux féminins anatomiquement normaux, non retouchées, non pornographiques et toutes orientées de la même manière ont été étonnamment difficiles à obtenir».
En fin de compte, ils sont tombés sur un site se donnant comme mission de «fournir des informations sur le corps féminin (...) et de célébrer sa beauté avec des images du clitoris, de la vulve, des lèvres et du vagin» –un trésor scientifique à n'en pas douter. Dans leur imposant catalogue d'images soumises par les internautes, les chercheurs ont identifié quatre vulves répondant précisément à leurs critères –fondamentalement, ces organes n'étaient pas scabreux, percés, tatoués ou sur le point de se faire envahir par quelque épais appendice. Il fallait aussi que la région pubienne soit rasée pour permettre une vue claire et une évaluation précise de leur rose génital.

Comment les chercheurs ont procédé

Une fois ces quatre images essentielles sélectionnées, et après avoir écrit aux modèles et obtenu le droit d'utiliser leurs «demoiselles», les chercheurs les retouchèrent chacune numériquement afin d'obtenir un ensemble de teintes vulvaires apparemment réalistes – rose pâle, rose clair, rose foncé et rouge. (Vous pouvez descendre jusqu'à la Figure 1 de l'article pour voir à quoi ressemble cette manipulation chromatique. Je me trompe peut-être, mais à mes yeux non avertis d'homosexuel, ces couleurs correspondent visiblement à une variation naturelle –même si la rouge me semble un peu à vif et douloureuse).
Au final, les enquêteurs se sont retrouvés avec 16 images: quatre vulves spécifiques, chacune déclinée en quatre teintes distinctives de rouge rosé. Les potentiels candidats masculins furent préalablement «avertis du caractère explicite des images de vulves avant de participer» –et pourtant figurez-vous qu'aucun de ces téméraires jeunes hommes n'a refusé de prendre part à cette expérience. D'éventuels soucis oculaires furent exclus. Personne ne sait vraiment ce que peut donner une vulve écarlate dans les yeux d'un daltonien, par exemple, mais mieux vaut prévenir que guérir.
Les 40 hommes retenus ont pu naviguer à travers ces 16 photos à leur propre rythme et ont été invités à évaluer chaque vulve présentée sur une échelle de 0 (repoussante) à 100 (attirante). Les résultats –oui, je sais, vous mourez d'envie de les connaître– contredirent l'hypothèse de la saillie sexuelle.

La vulve rouge, moins attirante que les autres

Les hommes ne manifestèrent aucune inclinaison particulière pour les teintes les plus foncées; en fait, l'attractivité des roses standards fut évaluée de manière équivalente –avec un score moyen de 40– tandis que la vulve rouge fut considérée comme moins attirante à un niveau statistiquement significatif, atteignant une moyenne d'attractivité d'à peine 35.
Qu'est-ce qui pourrait expliquer cette légère aversion des organes génitaux rouges? Il est possible que la teinte la plus foncée paraisse tout simplement plus artificielle. L'article original contient dans ce sens une mise en garde assez contradictoire: les auteurs de l'étude affirment avoir utilisé des «couleurs situées dans une gamme normale pour des organes génitaux humains» (et ils précisent aussi qu'une sage-femme certifiée et spécialiste clinique donna son aval professionnel à ces couleurs).
Mais ensuite, ils déclarent qu'ils n'ont jamais voulu saisir la réaction masculine à «une variation naturelle de la morphologie ou de la teinte de la vulve». Par contre, ils voulaient savoir si le biais masculin pour la couleur rouge pouvait s'appliquer au contexte général des organes génitaux féminins.
Fort d'une telle précaution, on peut donc se demander à raison ce qui serait advenu si l'une des teintes n'avait pas correspondu à cette «gamme normale». Il est assez facile d'imaginer une Mère Nature dévastant notre corps de toute une palette de maladies jaunes, vertes et violettes, ce qui fait que les hommes ont peut-être une aversion pour les couleurs exotiques, indépendamment de tout le reste. 
Cette logique s'applique aussi aux hommes; je pense pouvoir parler au nom de mes camarades homosexuels, ainsi que des femmes hétéro, en disant qu'un scrotum étonnamment pourpre n'est pas non plus un spectacle des plus accueillants.

L'attraction pour les femmes en rouge, plus sociale que biologique?

Quoiqu'il en soit, Johns et ses co-auteurs envisagent que l'attraction spécifique que peuvent ressentir les hommes pour les femmes portant du rouge pourrait être causée par des mécanismes psychologiques différents de ceux considérés dans des études précédentes.
Vu qu'il a été prouvé que le rouge est associé à la perception de la domination masculine, ils estiment qu'une femme dans une tenue rouge pourrait faire office de «badge» améliorant le statut social d'un homme parmi ses pairs. «Les femmes ont peut-être même utilisé le rouge (vêtements, cosmétiques)», écrivent Johns et ses collègues «pour stimuler une telle compétition et leur permettre de sélectionner des partenaires de qualité supérieure».
En d'autres termes, le désir d'un homme d'être vu avec une dame en rouge est peut-être moins lié à l'attirance suscitée par le miroir de ses organes génitaux dépravés qu'au reflet de sa propre psychologie sociale.
Voila donc une petite étude modeste et imparfaite. Personnellement, je me méfie désormais de toute mesure de l'excitation masculine qui ne s'accompagne pas de tests phallométriques, et je pense que les chercheurs auraient dû demander aux participants ce qui les avait rebutés dans les vulves les plus rouges.
Ces hommes auraient peut-être été incapables d'articuler leurs préférences chromatiques par des termes clairs, mais une question précise nous aurait toujours donné quelques indications utiles sur leurs processus mentaux. Mais même en tenant compte de leurs limites, Johns et ses collègues nous ont au moins donné une raison de penser – après des années passées à l'avaler comme une vérité évolutive –que l'hypothèse de la saillie sexuelle tient peut-être de la grosse blague.
Jesse Bering 
Traduit par Peggy Sastre

 

le pemier ordinateur du monde



10.04.2012 - Le Courrier de l'UNESCO

Le mécanisme d’Anticythère, ancêtre de l’ordinateur



Le mécanisme d’Anticythère. ©DR

Un beau jour, des pêcheurs d’éponges au large de la côte grecque firent une découverte qui intrigua aussitôt le monde scientifique : un mécanisme à engrenages, rongé par la rouille, tombant en morceaux, dont on ne soupçonnait ni l’âge, ni l’usage. Il est resté un demi-siècle au Musée d’Athènes avant de commencer à dévoiler ses secrets qui ont révolutionné l’histoire des sciences.

Par Lucia Maitreau et Ulrike Guerin, UNESCO
La découverte de la machine d’Anticythère remonte à 1900, lorsque des  pêcheurs d’éponges grecs aperçurent dans le fond marin au large de l’île grecque d’Anticythère « des hommes nus et des chevaux ».  Ils venaient de découvrir une épave antique. Ils remontèrent de sa cargaison la main d’une statue en bronze qui se révéla appartenir à une sculpture grecque du 4e siècle av. J.-C., connue sous le nom de « la statue du philosophe », dont retrouva par la suite la tête et d’autres membres. 
Les pêcheurs avertirent les autorités grecques qui renflouèrent l’épave et sa cargaison, au cours de l’an suivant. Le navire romain, probablement parti de Rhodes, un centre intellectuel important de l’astronomie et de l’ingénierie mécanique dans l’Antiquité, abritait de nombreuses statues et statuettes en bronze et en marbre, des pièces de monnaie, ainsi que des objets usuels de l’équipage comme des lampes à huile, mais aussi des vases finement travaillés et des objets d’art précieux.
Un objet se distinguait des autres à bien des égards : c’était une étrange pièce en bronze, de forme circulaire, haute d’une vingtaine de centimètres, qui pesait quelques centaines de grammes. L’objet se mit à se désagréger au premier contact de l’air et il fut déposé au Musée d’Athènes pour être conservé et étudié. C’est ainsi que commença l’aventure nouvelle du plus ancien mécanisme à engrenages au monde, appelé désormais l’ancêtre de l’ordinateur.
Exceptionnel par sa complexité, le mécanisme d’Anticythère suscita l’intérêt de Derek J. de Solla Price, physicien anglais et historien des sciences à l’Université Yale (États-Unis). En 1951, il réalisa la première étude détaillée, grâce à des radiographies aux rayons X, et constata qu’il s’agissait d’un instrument très sophistiqué composé d’une trentaine de roues dentées, d’axes, de tambours, d’aiguilles mobiles et de trois cadrans gravés d’inscriptions (un « mode d’emploi » !) et de signes astronomiques. Il démontra ainsi que l’instrument permettait de calculer les différents cycles de la lune, du soleil et des planètes et le nomma « calendrier informatisé ».
Intrigué par la théorie sur la machine d’Anticythère, l’historien australien et spécialiste du développement des ordinateurs, Allan Geirge Bromley, s’attaqua à l’objet mystérieux dans les années 1980. Il réalisa des radiographies plus précises et corrigea certaines erreurs de son prédécesseur. Une décennie plus tard, les recherches menées par l’ingénieur britannique Michael Wright confirmèrent l’exactitude de la théorie Derek J. de Solla Price, qui ne s’était trompé que sur des détails. La machine d’Anticythère était bel et bien un instrument de calcul automatisé, qui méritait d’être considérée comme « un ordinateur antique».
Plus près de nous, entre 2000 et 2006, une équipe de chercheurs menée par l’astronome britannique Mike Edmunds, de l’université de Cardiff, construisit un tomographe de très haute résolution, pesant  plus de huit tonnes, pour aboutir à une reconstruction tridimensionnelle de l’instrument et percer d’autres de ses secrets, notamment son âge : la machine d’Anticythère ou le plus ancien ordinateur connu au monde date de la fin du 2e  siècle avant notre ère.

gastronomie : on a trouvé le premier barbecue du monde



Le premier barbecue remonte au moins à un million d’années

  • | Médiapart
Le premier barbecue remonte au moins à un million d’années : dès cette époque reculée, des représentants de l’espèce Homo erectus ont allumé des feux, grillé de la viande sur l’os et fait cuire des aliments végétaux dans la grotte de Wonderwerk, située dans la province du Cap-du-Nord, en Afrique du Sud. Telle est la conclusion d’une équipe internationale de paléontologues animée par Francesco Berna (Université de Boston), dont les travaux viennent d’être publiés dans PNAS, la revue de l’académie des sciences des Etats-Unis.
Cette découverte fait remonter de 200.000 ans l’époque présumée à laquelle nos ancêtres ont maîtrisé le feu. Des travaux antérieurs ont mis en évidence des traces de foyers datant de 1,5 million d’années, mais ils ne font pas consensus dans la communauté scientifique, parce qu’il est très difficile de distinguer entre les restes d’un feu naturel et ceux qui résultent d’une activité humaine.
Famille d'Homo Erectus selon un artiste indonésienFamille d'Homo Erectus selon un artiste indonésien© Gunkarta
Jusqu’à présent, une majorité de spécialistes considéraient que le plus ancien feu de camp avait réchauffé le site israélien de Gesher Benot Ya’akov, dans la vallée du Jourdain, il y a un peu moins de 800.000 ans. Et il subsistait un doute, car il s’agit d’un site en plein air, de sorte qu’on ne peut exclure totalement l’hypothèse d’un incendie spontané.
Avant les recherches de Francesco Berna, la seule date fermement établie d’un usage régulier du feu par des hommes anciens était 400.000 ans avant notre ère. A cette époque, on a trouvé des traces sans ambiguïté d’un foyer d’origine humaine dans la grotte de Qesem, également en Israël. Or, Homo Erectus, le premier homininé très proche de notre espèce, est beaucoup plus ancien. Il remonte à 1,9 million d’années.
Le fait qu’Homo Erectus dormait à même le sol et non pas dans les arbres donne à penser qu’il avait commencé à allumer des feux de camp pour éloigner les prédateurs. Et selon l’anthropologue Richard Wrangham, l’anatomie d’Homo Erectus, qui possédait des molaires relativement petites, suggère qu’il bénéficiait d’un régime fait d’aliments relativement faciles à mâcher et riches en énergie, ce qui suppose qu’il cuisait sa nourriture.
Mais le fossé entre les 400.000 ans du premier feu attesté et les près de 2 millions d’années d’Erectus affaiblissait la thèse de Wrangham. Francesco Berna et ses collègues viennent de réaliser un bond dans le passé et de combler une grande partie de ce fossé. Ils ont recouru à une technique de micro-spectroscopie infrarouge pour analyser des échantillons prélevés dans la grotte de Wonderwerk. Ce procédé a permis d’analyser la composition moléculaire et la structure fine de minuscules particules prélevées dans une couche datée avec certitude d’un bon million d’années.
Francesco Berna a ainsi pu mettre en évidence des fragments d’os présentant des angles aigus, ainsi que des cendres de plantes bien conservées. Ces micro-vestiges n’ont pas pu être déposés dans la grotte par le vent ou la pluie : ils auraient été érodés et leurs formes auraient été plus altérées. Ils ont donc été brûlés sur place. De plus, l’analyse permet également d’exclure que les échantillons soient issus du guano produit par des chauves-souris ayant séjourné dans la grotte. Les restes d’os ont été chauffés à une température entre 450 et 700 °C, celle d’un petit feu de camp, idéal pour faire des grillades.
«Avant cette découverte, je ne pensais pas que les humains aient fait du feu aussi tôt, mais il n’y a pas d’autre explication », résume Berna dans la revue Science.
Voilà qui relance l’hypothèse de Richard Wrangham selon laquelle la cuisson a joué un rôle décisif dans l’histoire de l’hominisation. Car pour l’anthropologue britannique, le propre de notre espèce n’est ni le rire, ni le langage, ni l’usage des outils, mais la cuisine ! Le fait est qu’aucune autre espèce, même nos plus proches parents primates, ne fait cuire ses aliments. Wrangham a défendu l’idée que l’homme serait un “singe cuisinier” dans un livre paru en 2009 et intitulé Catching fire: how cooking made us human (Contrôler le feu : comment la cuisine nous a fait humains).

quel est le pire métier du monde ?


Quel est le pire métier du monde?

DE SLATE.FR
Le site américain CareerCast a passé en revue 200 métiers en les classant du plus agréable au pire. Cinq critères ont été pris en compte: l’environnement de travail, le salaire, l’effort physique, le stress et les perspectives d’embauche. Et le grand perdant n'est pas branleur de dindon, ni chargé de cours précaire dans l'enseignement supérieur mais...
… bûcheron. Apparemment, les utilisateurs de tronçonneuse remporteraient la palme du job le plus pourri à cause «de conditions de travail hasardeuses, une probabilité de se casser ou de perdre un membre en travaillant et des perspectives d’embauche très faibles», explique sur le site de Forbes l’un des éditeurs de CareerCast. A éviter également, les métiers de chauffeur de taxi (187), serveur (195) ou encore soldat (198).
Les 10 pires métiers:
  • 200/ Bûcheron
  • 199/ Eleveur de vaches laitières
  • 198/ Soldat
  • 197/ Ouvrier sur une plate-forme de forage pétrolier
  • 196/ Journaliste pour la presse papier
  • 195/ Serveur
  • 194/ Releveur de compteurs
  • 193/ Plongeur en restauration
  • 192/ Boucher
  • 191/ Animateur radio
Mais dans ce cas, qui sont les plus chanceux? Les ingénieurs en informatique, selon CareerCast, qui place les créateurs de logiciels devant les dentistes ou les conseillers financiers. Pour le Wall Street Journal, qui a pris l’exemple d’un ingénieur du nom de Brandon Hilkert, ce score s’explique principalement par la loi de l’offre et de la demande:
«La demande [pour ce genre d’emploi] se traduit par quelque chose de particulièrement enviable sur le marché de l’emploi actuel: un intérêt constant de la part des recruteurs. M. Hilkert, qui a fait des études d’ingéniérie mécanique à l’université mais a appris tout seul la programmation de logiciels, reçoit entre deux et huit appels par mois de la part de patrons cherchant à l'embaucher.»
Les 10 meilleurs métiers:
  • 10/ Mathématicien
  • 09/ Analyste des systèmes informatiques
  • 08/ Responsable de la publicité en ligne
  • 07/ Ergothérapeute
  • 06/ Audiologiste
  • 05/ Conseiller financier
  • 04/ Dentiste
  • 03/ Responsable des ressources humaines
  • 02/ Planneur financier
  • 01/ Ingénieur en informatique
Pour les auteurs de l’étude, les métiers qui trustent les dix premières places sont sans surprise
«Avec l’augmentation de la demande en numérique ainsi que des besoins de santé, il semble logique que la plupart des professions présentes dans notre liste des meilleurs emplois cette année soient en lien avec les mathématiques, la science et la santé.»
Et vous, où vous situez-vous ?

ces musiques qui nous trottent dans la tête



OBSESSION – Pourquoi certaines musiques restent-elles dans la tête ?


Elles s'intercalent entre deux pensées, jaillissent au beau milieu d'une phrase, se font entendre sous la douche. Elles reviennent en boucle dans notre esprit, plusieurs heures, voire plusieurs jours d'affilée. Sans aucune explication, on ne peut pas s'empêcher de fredonner ces quelques notes de musique, souvent extraites de chansons un peu honteuses. D'où viennent-elles ces mélodies qui restent dans la tête, s'interroge la BBC ?
"Ces chansons arrivent sans en avoir la permission et ne partent pas malgré nos efforts pour les effacer", note la BBC, qui les compare à "des parasites, qui vivent dans la partie de notre cerveau qui enregistre les sons". Ces mélodies fantômes qui viennent hanter notre cerveau intéressent particulièrement les psychologues, car elles font agir une partie de cerveau qui n'est pas contrôlée.
Si nous avons tous ces réminiscences musicales, celles-ci peuvent être très diverses. Une équipe de la Goldsmiths University de Londres a ainsi recensé une base de données de plus de cinq mille mélodies après avoir lancé un questionnaire sur le sujet auprès des Britanniques. Selon cette étude, les chansons qui restent le plus souvent dans la tête présentent une structure simple et répétitive. Dans beaucoup de cas, un détail les rend différentes à l'oreille, attirantes. Cela peut être un accord auquel notre oreille est particulièrement sensible, un mot qui retient notre attention, ou un arrangement particulier.
"Similarité de la musique"
Le neurologue et auteur de l'ouvrage Musicophilia, Oliver Sacks, cité par la BBC, affirme que ces mélodies sont un signe clair "de la puissance de la sensibilité du cerveau à la musique, parfois si forte qu'elle en est désarmante". Pour lui, ces souvenirs musicaux sont caractérisés par leur circularité : ils reproduisent un refrain, une phrase plutôt qu'une chanson entière. "C'est pourquoi certaines personnes affirment qu'il faut chanter en entier la chanson qui nous obsède pour s'en débarrasser", explique la BBC.
Certains affirment également que les musiques restent davantage dans l'esprit "parce qu'elles sont similaires à chaque fois qu'on les entend". Pour les images, la lumière et l'angle diffèrent à chaque fois que nous voyons. Dès lors, chaque objet se présente différemment à notre regard. "Mettez une chanson et le son sera le même qu'à votre écoute précédente", explique le chercheur en psychologie, Tom Stafford, qui avance l'idée que "la similarité de la musique enracine le rythme dans notre esprit".
D'après les études menées sur la mémoire humaine, il existe par ailleurs dans le cerveau humain des composants qui capturent des informations visuelles ou sonores, et les conservent dans la mémoire à long terme. "Plutôt que retenir nos rendez-vous de la journée, nos pensées aléatoires ou notre liste de choses à faire, l'oreille interne reste focalisée sur quelques notes de musique ou une phrase de chanson. Une partie de nous, qui devrait seulement faire ce que nous lui demandons de faire, ne nous obéit plus", explique le chercheur. Un élément qui montre que "notre esprit n'est pas une entité homogène", comme l'affirme la psychologie moderne.
Le jeu de l'ours polaire
Pour se débarrasser de ces mélodies, il n'y a pas de recette miracle. Le temps en vient généralement à bout. Le chercheur Tom Stafford propose toutefois une piste de réflexion pour essayer de neutraliser ces mélodies, calquée sur le jeu de l'ours blanc proposé par Dostoïevski à son frère. Le principe est simple : l'écrivain lui avait demandé de "ne pas penser à un ours polaire". Un jeu mental paradoxal : "en essayant de ne pas penser à un ours polaire, vous pensez constamment à vérifier que vous n'y pensez pas, ce qui fait que vous y pensez." Elémentaire, mon cher Watson. Pour éviter de tomber dans le piège, il faut en général penser à tout à fait autre chose.
Tom Stafford propose l'hypothèse selon laquelle ces mélodies pourraient agir comme le jeu de Dostoïevski : "Plus on leur dit de se taire, plus on pense à elles et plus elles demeurent dans notre esprit." Au contraire, il propose de "chanter une chanson qui ressemble à celle qui est restée dans notre tête". Une stratégie qui pourrait permettre "d'effacer le caractère unique" de la musique dans notre mémoire.

notre langue nous incite-t-elle à la dépression ?



Serions-nous victimes de notre langue?


Par NathalieMB (Express Yourself), publié le 12/04/2012 à 11:00, mis à jour à 15:14
Les Français victimes de leur langue dépressive? Une théorie osée de Nathalie Monsaint-Baudry.
REUTERS
L'essayiste Nathalie Monsaint-Baudry, qui a une double culture franco-américaine, estime que notre langue française abuse des tournures passives, faisant de tous les francophones des déprimés potentiels! Qu'en pensez-vous? 
Bon courage ou enjoy
En Amérique, il est très rare d'entendre les gens se plaindre. De retour en France, c'est le rituel du "Bon courage !" qui interpelle quotidiennement. Expression pour le moins surprenante. De quel courage parlons-nous ? Je n'allais pas au front à la guerre que je sache ! L'équivalent américain dans le même contexte étant : Enjoy ! ou bien Have a good one, c'est-à-dire, prenez du plaisir à ce que vous allez faire. Question de perspective. 
Un Français d'Amérique s'auto-censure. Bien placé pour le savoir, il ne lui viendrait pas à l'esprit de souhaiter à l'employé du supermarché good luck... Indicible, intraduisible. Good luck for what ? Do I look that bad
À force de nous miner le moral avec des je te l'avais bien dit ! Comme par hasard ! C'était mal parti. On n'est pas rendus. De toutes façons... fallait s'en douter. C'eût été étonnant. Fallait que ça tombe (encore) sur nous. Au train où vont les choses. Comme d'habitude. Pour qui tu te prends d'abord ? C'est toujours la même chose. Il l'a pas volé. C'est pas à nous que ça arriverait. Comme de bien entendu. De toute façon, faut pas se faire d'illusion. Comme il se doit. J'aurais dû le savoir. C'était tout vu d'avance. J'aurais dû me méfier. Et encore, c'est que l'début ! Je crains le pire... Comment ne pas déprimer avec une langue qui déprime "à elle toute seule" ? Chaque phrase est ponctuée de locutions laissant un goût d'amertume, de regret, de ronchonnerie, de rabat-joie, vous en savez quelque chose, non ? Quoiqu'on dise, quoiqu'on fasse. Ne m'en parlez pas... c'est surtout pas à moi qu'il faut dire ça ! 
C'est une malédiction. Vestiges des anciens dieux romains ? Païens? Superstitions ? Paysannerie, famines, disettes, fatum ? Sapir et Whorf déjà... qui de l'oeuf ou de la poule ? Infusion de notre culture et de la langue... Personne n'y échappe. Que voulez-vous que je vous dise ! Que voulez-vous que j'y fasse ? Y-a pas moyen de s'en sortir. Je vous l'avais bien dit ! Dans quoi vous vous êtes lancés encore ? Et encore, ça n'est que le début ! Vous allez voir ce que vous allez voir ! Vous n'êtes pas au bout de vos surprises... Le pire reste à venir... Et encore, je ne vous dis pas tout ! 
Là où l'anglais dira : I am not going to lose sleep over this, le français/Français optera pour : ça va pas m'empêcher de dormir. Qui est le sujet du verbe ? Qui fait quoi ? C'est plus fort que nous... really? 
Si c'est de la faute de la langue, déclarons alors une guerre quotidienne à nos expressions dépressives. Reprenons-nous, il est grand temps ! Choisissons la voie active, fuyons le passif, préférons le temps de la certitude, l'indicatif présent, voire l'impératif, décidons qu'aujourd'hui sera une bonne journée ! Arrêtons la plainte collective, embrassons la certitude. Mettons un stop à ce sport national... Vous êtes prévenus maintenant, faudra pas venir vous plaindre, y'a pas d'raison d'abord... 
Nathalie Monsaint-Baudry, Être Française et Américaine, l'interculturalité vécue, un livre téléchargeable gratuitement depuis http://www.monsaintbaudry.fret http://www.pbaudry.com 

big brother



Deux films qualifiés d’ « obscènes » retirés des écrans en Iran

Deux films ont été retirés de l'affiche dans les cinémas iraniens pour atteinte à la morale islamique. Sortis en salle début mars, les films "Police des mœurs" (Gasht-e-Ershad) et "Vie privée" (Zendegi-e-Khosoosi) ont été définitivement interdits dans l'ensemble des salles de cinéma mercredi 11 avril.
Ces interdictions sont le fait des milieux ultraconservateurs qui ont condamné des films "immoraux" et obscènes". Des bassidji et des partisans d'Ansar-e-Hezbollah, deux groupes paramilitaires, ont manifesté le 18 mars devant le ministère de la culture et de la Guidance islamique avec des pancartes "Familles de martyrs, nous avons honte", demandant le retrait des films dans les cinémas sous un délai de quarante-huit heures.

C'est ensuite l'imam de la prière du vendredi à Téhéran, l'ayatollah Ahmad Khatami, membre de l'Assemblée des experts, qui a surenchéri dans un discours lors de la prière collective du 23 mars.
Ahmad Khatami a demandé au ministère de "retirer ces films des écrans pendant qu'il en est encore temps" et d'"invalider l’autorisation de diffusion", avant d'ajouter : "Ce n’est pas digne de vous et de votre ministère d’autoriser la diffusion de ces films obscènes dont le contenu insulte le régime et les valeurs sacrées. [...] Les responsables doivent savoir que nous ne faisons pas de compromis sur la religion et les mœurs. " Ses propos ont été repris par des membres du clergé dans d'autres villes.
Pourtant, ces deux films avaient bénéficié de l'accord indispensable du ministère de la Guidance. Le film Vie privée, réalisé par Mohammad Hossein Farahbakhsh, traite le thème audacieux de l'infidélité et met en scène un homme prenant ses distances avec un passé de croyant fervent et pratiquant. Police des mœurs, de Saïd Soheili, un ancien bassiji, raconte l'histoire de trois amis issus de familles modestes qui se font passer pour des agents de la police des mœurs afin de se faire de l'argent. Ce dernier film a reçu un prix au Festival national du film Fajr.
Plusieurs voix ont contesté ces réactions hostiles dans les jours qui ont suivi. L'assemblée des réalisateurs iraniens a qualifié, dans un communiqué, ces événements de "désolants", soulignant que l’interdiction de films ayant reçu une autorisation de diffusion au préalable constituerait un précédent.

Ministre de la Culture et de la Guidance islamique, Mohammad Hosseini
Les réalisateurs des deux films ont joint leur voix dans un communiqué pour faire part de leur déception de voir le ministère de la Guidance renoncer face à des comportements " ne respectant pas la loi". Ils expriment malgré tout leur compréhension: "Le ministère a subi beaucoup de pressions et ceci aurait pu arriver pour n’importe quel film.Le ministre a lui-même qualifié ces attaques d'"exagérées" dans un entretien avec l'agence Fars le 4 avril.
En vain. Les deux films ont finalement disparu des salles.

trop ou pas assez ?


Les seins de Jennifer Love Hewitt rétrécis sur une affiche




PEOPLE - La star est en colère...

D’habitude, Photoshop est plutôt l’ami des stars. Pas celui de Jennifer Love Hewitt, «victime» d’une réduction mammaire sur une affiche de promotion de «The Client List», la nouvelle série très sexy dont elle est l’héroïne. Une retouche qui n’a pas du tout plu à la star, très fière de sa poitrine: «C'est horrible à dire, mais j'aime mes seins»  a-t-elle déclaré magazine Maxim en mars dernier.
Une première affiche ayant été jugée trop osée, la production a tout simplement décidé de réduire la taille de ses seins. Sur la nouvelle affiche, le décolleté de la star est moins plongeant et sa posture moins provocante.
Jennifer Love Hewitt a raconté sa surprise à la télévision américaine: «Je ne sais pas ce qui s'est passé. Apparemment, quelqu'un veut que je fasse réduire la taille de mes seins», a-t-elle réagi, expliquant qu’elle n’a pas eu de droit de regard sur cette version de l’affiche.
Dans «The Client List» l’actrice incarne une mère de famille qui accepte un poste de masseuse avant de découvrir que les employées sont en réalité des prostituées. Lancée dimanche aux Etats-Unis sur Lifetime, le premier épisode a rassemblé 2,8 millions de téléspectateurs: un excellent score qui en fait le meilleur démarrage d'une nouvelle série de la chaîne depuis «Drop Dead Diva» en 2009.
A.L


tout faux !!!


presse régionale


presse régionale


presse régionale


encore !!!

(transmis par Simon T..., merci !!!)


meilleur des mondes

( transmis par  Simon T..., merci !!!)

chemise raciste


Poulet Frit du K ...



NUGGETS – Bavure publicitaire de KFC après l’alerte au tsunami


Un peu de poulet en regardant le tsunami ? Le groupe de restauration rapide KFC a présenté ses excuses pour avoir invité sur Facebook les Thaïlandais à suivre le tsunami à la télévision, en bénéficiant d'une offre promotionnelle pour le dîner. Une bavure publicitaire relatée par l'Agence France-Presse.
Alors que le sud du pays était en proie à la panique, à la suite du séisme en Indonésie qui a déclenché une alerte au tsunami dans tout l'océan iIndien, KFC Thaïlande a suggéré à ses clients de passer commande. "Les gens devraient se précipiter chez eux ce soir pour surveiller la situation du séisme, et n'oubliez pas de commander un menu KFC qui vous sera livré en main propre", indiquait la marque.
Le message a été retiré assez vite mais a suscité de vives protestations. KFC a donc reconnu avoir fait une "erreur" et a présenté des excuses.
Le séisme, qui a fait cinq morts dans la province d'Aceh, en Indonésie, n'a déclenché aucun vague meurtrière, mais a rappelé aux riverains du littoral de la mer Andaman de très mauvais souvenirs. En 2004, un tsunami meurtrier avait fait plus de 220 000 morts dans la région.

gastronomie : les conseilleurs et les payeurs



USA : la star de la cuisine grasse cachait son diabète

Le Figaro  - le 07/02/2012



Présentatrice d'une émission culinaire à succès, Paula Deen a vanté pendant trois ans les mérites d'une cuisine très riche, dans un pays où le diabète ne cesse de croître.
Peu connue en France, Paula Deen est pourtant une star des fourneaux outre-Atlantique. Surnommée la «reine de la cuisine du sud», elle collectionne les succès avec plus de dix ans de shows télévisés, une quinzaine de livres de recettes et un restaurant en Georgie à son actif. Amoureuse de la cuisine à base de beurre, crèmes et fritures, Paula Deen est connue pour avoir créé le «Gooey Butter Cake» (gâteau gluant au beurre).
«The Lady» pouvait se réjouir d'un parcours sans faute jusqu'à ce qu'elle déclare sur la chaîne NBC, le 17 janvier 2012, qu'elle était atteinte d'un diabète de type II, une maladie qui touche la plupart du temps des personnes en situation de surpoids ou d'obésité. Diagnostiquée trois ans auparavant, cette bonne vivante de 65 ans avait préféré garder le silence sur son état de santé et poursuivre ses activités lucratives.
A l'annonce de la nouvelle, ses adversaires n'ont pas manqué de lui tomber dessus, comme Anthony Bourdain, à la tête d'un restaurant situé à New York: «C'est l'histoire du pompier pyromane», a-t-il déclaré sur Tweeter. Un an auparavant, il l'avait déjà accusée d'être «la personne la plus dangereuse des États-Unis», jugeant ses recettes trop caloriques et peu recommandables dans une société où l'obésité ne cesse d'augmenter.

Des réactions mitigées

Sur la page Facebook de Paula Deen, les réactions des fans sont mitigées. Certains lui reprochent d'avoir «menti» et sont choqués qu'elle ait continué à promouvoir une cuisine aussi riche et grasse: «Vous étiez au courant depuis plus de 3 ans et vous avez encouragé les gens à manger ainsi, comme si de rien n'était», écrit un de ses anciens admirateurs. D'autres prennent sa défense: «Attendez, Paula n'est pas responsable. Ce n'est pas elle qui vous force à mettre une cuillère ou une fourchette dans la bouche, c'est vous!»
Ses aveux font polémique mais Paula Deen n'a pas dit son dernier mot et lance un nouveau site de cuisine, consacré aux diabétiques. Au menu: son histoire, des recettes plus légères et des fiches techniques sur la maladie.
Plus controversé encore, son nouveau contrat avec l'entreprise pharmaceutique danoise Novo Nordisk, qui sponsorise largement son nouveau site internet. En contrepartie, elle s'est engagée à tourner un spot publicitaire pour le médicament anti-diabète Victoza, dont elle est déjà la nouvelle égérie.
La star de la cuisine grasse n'a pourtant pas l'intention de baisser les bras: «Je ne laisserai personne m'enfoncer ou me décourager, j'ai une mission à accomplir». Paula Deen semble vouloir enfiler un nouveau tablier: celui d'une diabétique à la recherche d'une cuisine plus saine, conciliable avec la maladie.
Aujourd'hui, 26 millions d'Américains sont atteints de diabète. D'après l'association américaine sur le diabète, cette maladie aurait causé la mort de 71.000 personnes en 2007.

gastronomie : MacDo dans les hôpitaux



L'aberration des McDonald's implantés dans des hôpitaux

Le Figaro - le 12/04/2012
Des professionnels de santé américains lancent une campagne pour supprimer les fast-foods installés dans certains établissements de santé outre-Atlantique.
Les hamburgers et les frites de McDonald's, riches en gras et en calories, sont ils compatibles avec les soins et les objectifs de santé des hôpitaux? La réponse est clairement «non» pour les 2000 médecins et personnels de santé qui soutiennent l'initiative d'une ONG de Boston, Corporate Accountability International, qui demande à une vingtaine de grands hôpitaux américains de retirer les restaurants McDonalds installés dans leurs enceintes.
D'après une autre organisation américaine, le Comité de médecins pour une médecine responsable (PCRM), certains hôpitaux hébergent jusqu'à cinq fast-foods dans leurs locaux, ouverts pour les malades, le personnel de l'hôpital comme les visiteurs. L'enquête menée en 2011 sur les cent plus gros centres hospitaliers des États-Unis avait conclu que les cinq établissements qui avaient le «pire environnement hospitalier» hébergeaient tous au moins un fast-food.

Un «bonus d'image» pour McDonald's

«Dans les décennies prochaines, un enfant sur trois va développer un diabète de type 2 à cause de régimes riches en junk-food du type McDonald's, met en garde la lettre envoyée par l'ONG de Boston à l'entreprise symbole du fast-food américain. Et les experts annoncent que cette génération sera peut-être la première dans l'histoire des États-Unis à avoir une espérance de vie plus courte que ses parents à cause d'une mauvaise alimentation.»
«Le problème des fast-foods en milieu hospitalier ne concerne pas que les patients et les visiteurs qui y mangent, mais c'est aussi un incroyable bonus d'image pour McDonald's, qui fait croire que ses produits sont bons pour la santé en s'asscociant avec un hôpital,» précise Sara Deon, en charge de la campagne menée par Corporate Accountability International. L'ONG mène aussi une campagne demandant à McDonald's d'arrêter de cibler les enfants dans ses campagnes de marketing, comme la remise de jouets gratuits pour chaque menu destiné aux petits.
«Nous avons des témoignages de médecins qui nous racontent que des enfants viennent pour des examens pour leur diabète et leurs parents leurs disent que s'ils sont sages ils les emmeneront ensuite au McDonald's qui est au bout du couloir», raconte Sara Deon.

Une situation complexe

Mais malgré les problèmes réels que pose la présence de ce type de restaurants, il est parfois difficile pour les hôpitaux de faire évoluer la situation. En 2004, la Cleveland Clinic dans l'Ohio avait tenté de mettre fin au contrat qui la liait avec McDonald's, sans succès, carle bail avait été signé pour vingt ans. Une branche de Pizza Hut avait en revanche accepté de partir de la même clinique, mais son contrat était différent.
McDonald's se défend en expliquant qu'elle n'a plus que 27 restaurants dans des hôpitaux et qu'ils proposent des choix alimentaires variés et équilibrés. Mais l'enquête de PCRM en 2011 avait averti que «même les produits McDonald's que les consommateurs pourraient voir comme bons pour la santé, comme les salades et les menus pour les enfants, sont généralement riches en calories, en graisses et en sel.»
À la décharge de McDonald's, l'entreprise est loin d'être la seule à proposer des fast-foods dans les centres hospitaliers, et «la nourriture proposée aux malades par les hôpitaux et leurs cafétérias est souvent aussi mauvaise», avait constaté le Comité de médecins pour une médecine responsable.

santé : biscuits au chocolat


gastronomie : le bonheur est dans le pré


gastronomie : hot dog


complémentarité


à votre santé

de la part de Simon T..., qui se reconnaîtra !